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法语翻译经典品读:《Madame Bovary 包法利夫人》
日期:2012-12-02 20:08  点击:884

法语翻译经典品读:《Madame Bovary 包法利夫人》(五)

经典文学著作值得一读再读,学习翻译当然要读经典译作。李健吾先生所译《包法利夫人》非常精妙,我们将通过研读法语原文和中文译文,学习翻译知识和技巧。

阅读提要:包法利先生终于读完医学科目,通过这样那样的方式获得了挂牌行医的资格。而老包法利夫人直接给他娶了一位太太,他也没反对,直接接受了。很多作者评论,这一点就可以看出,包法利实际上是一个依赖感很强的人。一直以来他的生活都是母亲安排的,他在心理上非常依赖母亲,现在,他自然而然地开始依靠妻子。文中的选段讲的是包法利先生开始在道特Tostes这个地方行医,母亲为他娶了一位太太,这位太太全盘接管了包法利先生的生活。


Mais ce n'était pas tout que d'avoir élevé son fils, de lui avoir fait apprendre la médecine et découvert Tostes pour l'exercer : il lui fallait une femme. Elle lui en trouva une : la veuve d'un huissier de Dieppe, qui avait quarante-cinq ans et douze cents livres de rente.
但是把儿子教养成人,让他学医,帮他在道特挂牌行医,还不算完:他需要一位太太。她给他找到一位:她是第厄普一个承发吏的寡妇,四十五岁,一年有一千二百法郎的收入。


Quoiqu'elle fût laide, sèche comme un cotret, et bourgeonnée comme un printemps, certes madame Dubuc ne manquait pas de partis à choisir. Pour arriver à ses fins, la mère Bovary fut obligée de les évincer tous, et elle déjoua même fort habilement les intrigues d'un charcutier qui était soutenu par les prêtres.
杜比克夫人尽管长得丑,像柴一样干,像春季发芽一样一脸疙瘩,的确不缺人嫁。包法利太太为了达到目的,不得不一个一个挤掉,甚至于有一个卖猪肉的,有教士们撑腰,她也别出心裁,破坏了他的诡计。


Charles avait entrevu dans le mariage l'avènement d'une condition meilleure, imaginant qu'il serait plus libre et pourrait disposer de sa personne et de son argent. Mais sa femme fut le maître ; il devait devant le monde dire ceci, ne pas dire cela, faire maigre tous les vendredis, s'habiller comme elle l'entendait, harceler par son ordre les clients qui ne payaient pas. Elle décachetait ses lettres, épiait ses démarches, et l'écoutait, à travers la cloison, donner ses consultations dans son cabinet, quand il y avait des femmes.
查理以为结过婚,环境改善,他就自由了,身子可以自主,用钱可以随意。然而当家做主的是他的太太;他在人面前,应该说这句话,不应该说那句话;每星期五吃素;顺她的心思穿衣服;照她的吩咐逼迫不付钱的病人。她拆他的信,窥伺他的行动,隔着板壁,听他在诊室给妇女看病。


Il lui fallait son chocolat tous les matins, des égards à n'en plus finir. Elle se plaignait sans cesse de ses nerfs, de sa poitrine, de ses humeurs. Le bruit des pas lui faisait mal ; on s'en allait, la solitude lui devenait odieuse ; revenait-on près d'elle, c'était pour la voir mourir, sans doute. Le soir, quand Charles rentrait, elle sortait de dessous ses draps ses longs bras maigres, les lui passait autour du cou, et, l'ayant fait asseoir au bord du lit, se mettait à lui parler de ses chagrins : il l'oubliait, il en aimait une autre ! On lui avait bien dit qu'elle serait malheureuse ; et elle finissait en lui demandant quelque sirop pour sa santé et un peu plus d'amour.
她每天造成要喝巧克力,要他一个劲儿疼她。她不住口抱怨她的神经、她的肺、她的气血。脚步声音刺激她;人走开了,她嫌寂寞;回到身边,不用说,是为了看她死。查理夜晚回来,她从被窝底下伸出细长胳膊,搂住他的脖子,要他在床沿坐下,开始对他诉说她的苦恼:他忘掉了她,他爱别人!人家先前同她讲得好,她会不幸的;说道最后,她为她的健康,问他要一点甜药水,再多来一点爱情。

 


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