J'ai vu parfois, au fond d'un théâtre banal
Qu'enflammait l'orchestre sonore,
Une fée allumer dans un ciel infernal
Une miraculeuse aurore;
J'ai vu parfois au fond d'un théâtre banal
Un être qui n'était que lumière, or et gaze,
Terrasser l'énorme Satan
Mais mon cœur, que jamais ne visite l'extase
Est un théâtre où l'on attend
Toujours, toujours en vain, l'Etre aux ailes de gaze!