Celui que j’aime et respecte le plus est mon professeur de français. Je l’ai rencontré à l’Université Normale de Nankin en septembre 2001.
Si je le respecte, c’est parce qu’il est très gentil et responsable. Comme directeur principal de la Faculté des Langues étrangères, il est très très occupé. Mais il n’a jamais manqué ses cours. Ses cours se passent bien. Il explique le texte toujours avec patience, jusqu’à ce que tous les étudiants puissent bien le comprendre. Tous les soirs, il corrige les devoirs des étudiants jusqu’à minuit.
Voici une chose qui m’a laissé une impression très profonde. Un après-midi, il y avait une grande conférence sur la littérature anglaise dans la Faculté à 15 heures trente. Beaucoup de professeurs en ont profité et supprimé leurs cours prévus. Mais tenant compte que l’examen de français au niveau nationnal était proche, il n’a pas arrêté ses cours. Il a décidé d’avancer la classe à 12 heures trente.Bien qu’il soit malade et qu’il ait de la fièvre ce jour-là, il est arrivé en classe à l’heure. Il a donné ses cours jusqu’à 15 heures quinze sans pause. Nous avons été émus jusqu’aux larmes par son esprit d’abnégation.