法语学习网

CHAPITRE XIII L’ARRIVÉE D’HERCULE POIROT(3)

时间:2023-10-07来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:Il me demanda, je crois, si cette maison appartenaitlexpditionamricaine. Puis il fit une rflexion sur le grand nombre d
(单词翻译:双击或拖选)

Il me demanda, je crois, si cette maison appartenait à lexpédition

américaine. Puis il fit une réflexion sur le grand nombre douvriers employés aux

fouilles. Javoue que je ne saisis pas exactement ce quil disait, mais je mefforçai

de poursuivre la conversation afin daméliorer mes connaissances pratiques de la

langue arabe. Jespérais quen sa qualité de citadin, ce passant me comprendrait

plus facilement que les terrassiers occupés à lexcavation.

Navez-vous point abordé dautres sujets de conversation ?

Autant que je me souvienne je lui parlai de limportance de la ville

dHassanieh, sans toutefois la comparer à Bagdad.

Il me demanda si jétais arménien ou syrien.

Pourriez-vous me donner le signalement de cet individu ?

De nouveau, le père Lavigny plissa le front pour réfléchir.

Il était plutôt court et trapu, déclara-t-il enfin. Il louchait de façon très

visible et avait le teint pâle.

M Poirot se tourna vers moi.

Lavez-vous vu ainsi, mademoiselle Leatheran ?

Pas tout à fait. Je lai plutôt trouvé grand et brun, plutôt mince, et je nai

pas remarqué quil louchait.

En désespoir de cause, M. Poirot haussa les épaules.

Toujours la même chose ! Si vous apparteniez à la police, vous

partageriez mon avis ! Deux témoins donnent invariablement un signalement

différent de la même personne ! Ils se contredisent sur chaque détail.

En ce qui concerne la loucherie, je men souviens nettement. Sur les

autres points, il se peut que miss Leatheran ait raison. Lorsque je dis blond, je

veux dire que, pour un Iraquien, cet homme était blond, mais rien détonnant que

mademoiselle lait trouvé brun.

Très brun, appuyai-je. Avec un teint olivâtre.

Le Dr Reilly se mordit la lèvre en souriant.

Poirot lança les mains en lair.

Passons, dit-il. Nous ignorons encore limportance quil convient

dattacher à la présence autour de la maison de cet inconnu, mais il faut à tout

prix le retrouver. Poursuivons notre enquête.

Il hésita un instant, étudia les visages tournés vers lui autour de la table, puis,

dun bref mouvement de la tête, il désigna Mr Reiter.

Voyons, mon ami, dites-nous un peu ce que vous avez fait hier après-

midi ?

Le visage rose et joufflu de linterpellé sempourpra tout dun coup.

Moi ?

Oui, vous. Dabord, votre nom et votre âge ?

Carl Reiter. Vingt-huit ans.

Américain, nest-ce pas ?

Oui, de Chicago.

Cest votre première saison ici ?

Oui. Je moccupe de travaux photographiques.

Ah ! oui. Quel fut votre emploi du temps hier après-midi ?

Eh bien !je suis resté dans la chambre noire la plus grande partie de la

journée.

La plus grande partie de la journée ?

Oui. Jai dabord développé des plaques. Ensuite, jai préparé des objets

en vue de les photographier.

Dehors ?

Oh ! non. Dans latelier de photographie.

La chambre noire ouvre sur cet atelier ?

Oui.

En sorte que vous navez pas quitté votre atelier de photographie ?

Non.

Avez-vous remarqué ce qui se passait dans la cour ?

Le jeune homme hocha la tête.

Non. Je nai rien vu. Jétais trop occupé. Jai bien entendu le bruit de la

camionnette et, dès que jai pu quitter mon travail, je suis sorti pour voir sil ny

avait pas de courrier pour moi. Cest alors que jaiappris

À quelle heure avez-vous commencé vos travaux dans latelier ?

À une heure moins dix.

Connaissiez-vous Mrs Leidner avant de rejoindre lexpédition ?

Non, monsieur. Je ne lavais jamais vue avant mon arrivée ici.

Essayez de vous rappeler un incidentsi petit soit-ilsusceptible de

nous apporter quelque lumière.

Carl Reiter secoua la tête et prononça :

Ma foi, monsieur, je nai rien vu.

Monsieur Emmott ?

David Emmott, de sa voix claire et agréable, sexprima avec précision.

Dune heure moins le quart à trois heures moins le quart, je triais les

fragments des poteries, tout en surveillant le gamin Abdullah. Je suis monté à

plusieurs reprises sur la terrasse, donner un coup de main au Dr Leidner.

Combien de fois ?

Quatre, il me semble.

Et combien de temps restiez-vous ?

Dordinaire, deux minutespas davantage. Mais une fois, environ une

demi-heure après mêtre mis à louvrage, je me suis attardé une dizaine de

minutes pour discuter avec le docteur touchant les pièces à garder ou à jeter.

Et lorsque vous êtes redescendu, le jeune boy avait abandonné son poste ?

Oui. Furieux, je lai appelé et il reparut par la porte voûtée. Il était allé

bavarder avec ses camarades.

Cest le seul moment où il ait quitté son travail ?

Je lai envoyé à une ou deux occasions sur la terrasse porter des poteries.

Poirot dit, dun ton grave :

Inutile, monsieur Emmott, de vous demander si, durant ce temps, vous

avez vu quelquun entrer ou sortir de la chambre de Mrs Leidner ?

Mr Emmott sempressa de répondre :

Je nai vu absolument personne. Nul nest venu dans la cour pendant mes

deux heures de travail.

Et, autant que vous vous souveniez, il était une heure et demie lorsque

vous et le boy vous êtes absentés, laissant la cour déserte ?

Il ne devait pas être loin de cette heure-là. Je ne saurais préciser

davantage.

Poirot se tourna vers le Dr Reilly.

Ces renseignements concordent assez bien avec vos déclarations sur

lheure de la mort, docteur ?

M. Poirot caressa ses grandes moustaches bouclées.

Parfaitement, acquiesça le médecin.

Nous pouvons, ce me semble, conclure que Mrs Leidner a trouvé la mort

pendant ces dix minutes.

顶一下
(0)
0%
踩一下
(0)
0%

热门TAG:


------分隔线---------- ------------------