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【法语故事】La Grosse aiguille (2)

时间:2020-11-27来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:Regardez un peu comme tout a nage ! dit-elle. Ils ne savent passeulement ce qui se trouve par hasard au-dessous deux :
(单词翻译:双击或拖选)
 
« Regardez un peu comme tout ça nage ! dit-elle. Ils ne savent pas
seulement ce qui se trouve par hasard au-dessous d’eux : c’est moi pourtant !
Voilà un brin de bois qui passe ; il ne pense à rien au monde qu’à lui-même à
un brin de Bois !… Tiens, voilà une paille qui voyage ! Comme elle tourne,
comme elle s’agite ! Ne va donc pas ainsi sans faire attention ; tu pourrais te
cogner contre une pierre. Et ce morceau de journal ! comme il se pavane !
Cependant il y a longtemps qu’on a oublié ce qu’il disait. Moi seule je reste
patiente et tranquille ; je sais ma valeur et je la garderai toujours. »
Un jour, elle sentit quelque chose à côté d’elle, quelque chose qui avait un
éclat magnifique, et que l’aiguille prit pour un diamant. C’était un tesson de
bouteille. L’aiguille lui adressa la parole, parce qu’il luisait et se présentait
comme une broche.
« Vous êtes sans doute un diamant ?
– Quelque chose d’approchant. »
Et alors chacun d’eux fut persuadé que l’autre était d’un grand prix.
Et leur conversation roula principalement sur l’orgueil qui règne dans le
monde.
« J’ai habité une boîte qui appartenait à une demoiselle, dit l’aiguille.
Cette demoiselle était cuisinière. À chaque main elle avait cinq doigts Je
n’ai jamais rien connu d’aussi prétentieux et d’aussi fier que ces doigts ;
et cependant ils n’étaient faits que pour me sortir de la boîte et pour m’y
remettre.
– Ces doigts-là étaient-ils nobles de naissance ? demanda le tesson.
– Nobles ! reprit l’aiguille, non, mais vaniteux, Ils étaient cinq frères…
et tous étaient nés… doigts ! Ils se tenaient orgueilleusement l’un à côté de
l’autre, quoique de différente longueur. Le plus en dehors, le pouce, court et
épais, restait à l’écart ; comme il n’avait qu’une articulation, il ne pouvait
se courber qu’en un seul endroit ; mais il disait toujours que, si un homme
l’avait une fois perdu, il ne serait plus bon pour le service militaire.
« Le second doigt goûtait tantôt des confitures et tantôt de la moutarde ; il
montrait le soleil et la lune, et c’était lui qui appuyait sur la plume lorsqu’on
voulait écrire.
« Le troisième regardait par-dessus les épaules de tous les autres. Le
quatrième portait une ceinture d’or, et le petit dernier ne faisait rien du tout :
aussi en était-il extraordinairement fier.
On ne trouvait rien chez eux que de la forfanterie, et encore de la
forfanterie : aussi je les ai quittés.
 
 
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