Diderot, philosophe français, raconte l'incident suivant:
Ma mère, jeune fille encore, allait à l'église ou en revenait, sa servante la conduisant par le bras. Deux bohémiennes l'accostent, lui prennent la main, lui prédisent toutes sortes de bonheurs et comme vous le pensez bien, de la fortune (il y avait une certaine ligne qui le disait et ne mentait jamais); une vie longue et heureuse, comme l'indiquait une autre ligne, aussi véridique que la première. Ma mère écoutait ces belles choses avec un plaisir infini, et les croyait peut-être, lorsque la pythonisse lui dit: «Mademoiselle, approchez vos yeux; voyez-vous bien ce petit trait-là, celui qui coupe cet autre?--Je le vois.--Eh bien! ce trait annonce...--Quoi?--Que si vous ne prenez garde, un jour on vous dévalisera.» Oh! pour cette prédiction, elle fut accomplie: ma bonne mère, de retour à la maison, trouva qu'on lui avait coupé ses poches.
Qui est-ce qui raconte cet incident?--Quand a-t-il eu lieu?--Qui accompagnait la petite fille à l'église?--Quelles personnes se présentent devant elle?--Qu'est-ce qu'elles lui disent?--La petite fille a-t-elle cru les prédictions des bohémiennes?--Quelle prédiction s'est accomplie la première?
Écrivez cette histoire en 150 mots.
À quelle classe d'adjectifs appartient jeune?