Dans un temps de sécheresse, un curé des environs de Choisy, près Paris, est invité par ses paroissiens à faire une neuvaine pour obtenir de la pluie, ainsi qu'avaient fait tous ses confrères circonvoisins.
«Mes amis, leur dit-il, restons tranquilles, je vous en prie. Puisque toutes les paroisses circonvoisines ont adressé au ciel leurs vœux, si nos voisins ont de la pluie, nous en aurons aussi, car nous sommes au centre; s'ils n'en ont pas, nous aurons épargné nos prières et nos peines.»
Quel temps faisait-il?--Quel mal pouvait en résulter?--Par quel moyen espérait-on se délivrer de ce fléau?--Est-ce que ce pays-là était le seul aux alentours à souffrir de la sorte?--Pourquoi le curé croyait-il inutile de recourir aux prières?--Son idée était-elle pratique?