Olivier était un garçon fort doux; il supportait sans se plaindre les mauvais tours de ses camarades, qui abusaient souvent de sa patience. Un jour qu'il se promenait avec son petit frère, ils s'amusèrent à tourmenter l'enfant; l'un d'eux alla même jusqu'à le frapper. Olivier, sortant de son caractère pacifique, se plaça résolûment entre l'agresseur et son frère, et, montrant ses poings fermés, il dit: «Le premier qui touchera cet enfant aura affaire à moi!»