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【法语故事】Le Compagnon de voyage (1)

时间:2020-11-27来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:Le pauvre Jean tait bien afflig : son pre tait malade et ne pouvait plusvivre. Il ny avait queux deux dans la petite cha
(单词翻译:双击或拖选)
 
Le pauvre Jean était bien affligé : son père était malade et ne pouvait plus
vivre. Il n’y avait qu’eux deux dans la petite chambre ; la lampe se mourait
sur la table, et la nuit avançait.
« Tu as été un bon fils, Jean, dit le père malade ; le bon Dieu t’aidera à
faire ton chemin dans le monde. »
Il le regarda de ses yeux graves, mais doux, respira profondément et
mourut ; il avait l’air de dormir. Jean pleurait : il n’avait plus personne au
monde, ni père ni mère, ni frère ni sœur. Pauvre Jean ! Agenouillé devant
le lit, il baisa la main de son père mort et versa des larmes amères ; mais
ses yeux se fermèrent enfin, et il s’endormit, la tête appuyée contre le bois
dur du lit.
Alors il eut un rêve bizarre. Il vit le soleil et la lune s’incliner devant lui ;
il vit son père en parfaite santé, qui riait comme autrefois dans les jours de
bonne humeur. Une charmante fillette, avec une couronne d’or sur sa longue
et belle chevelure, tendit la main à Jean, et son père lui dit : « Regarde ta
fiancée, c’est la plus belle du monde. »
Puis Jean se réveilla, la belle vision s’était évanouie. Son père était étendu
froid et mort dans le lit ; personne auprès d’eux. Pauvre Jean !
Le lendemain, on enterra le mort. Jean marcha derrière le cercueil ; il
ne devait plus voir ce bon père qu’il avait tant aimé ! Il entendit tomber la
terre sur le cercueil ; il contempla le bout qui paraissait encore, mais la terre
tombait toujours, et bientôt le cercueil fut tout à fait couvert. Alors il sentit
son cœur se briser : son affliction était si grande ! Tout autour du tombeau, on
chantait un psaume dont l’harmonie arracha des larmes à Jean ; ces larmes
lui firent du bien. Le soleil éclairait gracieusement les arbres verts, comme
s’il voulait dire : « Console-toi, Jean, regarde comme le ciel est bel et bleu !
Là-haut est ton père, et il prie le bon Dieu pour que tu sois toujours heureux.
– Je serai toujours bon, dit Jean, car je veux rejoindre mon père dans le
ciel, et là nous aurons une grande joie de nous revoir ! Que j’aurai de choses
à lui raconter ! et lui, il me montrera et m’expliquera les merveilles du ciel,
comme il m’instruisait autrefois sur la terre. Oh ! quelle joie pour nous ! »
Jean se figurait si clairement tout cela, qu’il souriait à travers ses larmes.
Là-haut, dans les marronniers les petits oiseaux gazouillaient gaiement :
« Quivit, quivit ! » Et pourtant eux aussi avaient été de l’enterrement : ils
savaient que le mort était dans le ciel, qu’il avait des ailes plus grandes et
plus belles que les leurs, qu’il était à jamais heureux, car il avait fait le bien
sur la terre ; et voilà ce qui les rendait si contents.
 
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