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【法语故事】Le Compagnon de voyage (2)

时间:2020-11-27来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:Jean vit comme ils senvolaient des grands arbres dans le monde, etlenvie le prit de voyager avec eux. Mais il coupa dabo
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Jean vit comme ils s’envolaient des grands arbres dans le monde, et
l’envie le prit de voyager avec eux. Mais il coupa d’abord une grande croix
de bois qu’il voulait mettre sur la tombe de son père, et le soir, quand il l’y
porta, la tombe était ornée de sable et de fleurs. C’était l’œuvre de quelques
braves gens qui avaient aimé ce bon père.
Le lendemain, de bonne heure, Jean fit son petit paquet, serra dans sa
ceinture sa part d’héritage (il y avait cinquante écus et quelques petites
pièces d’argent), et se prépara à parcourir le monde. Mais avant, il se rendit
au cimetière, à la tombe de son père, où il dit le Pater noster, et s’écria :
« Adieu, bon père ! Moi aussi je tâcherai d’être toujours bon, pour que tu
pries le bon Dieu pour moi. »
Dans les champs où Jean marchait, toutes les fleurs étaient si fraîches, si
gracieuses sous la chaleur du soleil ! Elles s’inclinaient au vent et semblaient
dire : « Sois le bienvenu dans la verdure ; n’est-ce pas qu’elle est belle ? »
Mais Jean se retourna une dernière fois pour regarder la vieille église où
tout petit on l’avait baptisé, où tous les dimanches il avait été avec son vieux
père pour adorer le Tout-Puissant ; il aperçut dans un trou, tout au haut de la
tour, le petit génie de l’église avec son bonnet rouge et pointu, qui cachait
derrière son bras sa figure au soleil. Jean lui fit un signe d’adieu, et le petit
génie agita son bonnet rouge, mit la main sur son cœur, et lui envoya des
baisers au bout de ses doigts, pour lui montrer tout le bien qu’il lui voulait et
lui souhaiter bon voyage. Jean pensait maintenant à toutes les belles choses
qu’il allait voir dans l’immensité du monde ; il alla loin, bien loin, plus loin
qu’il n’avait jamais été. Il ne connaissait ni les villes qu’il traversait ni les
hommes qu’il rencontrait. Tout était nouveau pour lui.
La première nuit, il fut obligé de coucher dans les champs, sur un tas
de foin ; il n’avait pas d’autre lit. Mais cela lui parut charmant ; le roi ne
pouvait être mieux. Le champ tout entier, avec l’étang, avec le foin, ayant le
ciel bleu pour plafond, formait une chambre à coucher vraiment délicieuse.
L’herbe verte avec ses petites fleurs rouges et blanches, en était le tapis ; les
buissons de tilleuls et les haies de roses sauvages l’ornaient de bouquets ;
avec son eau limpide et fraîche, l’étang servait de fontaine ; les roseaux, en
s’inclinant, y disaient bonjour et bonne nuit ; la lune était comme une grande
lampe suspendue au plafond bleu, et cette lampe ne risquait pas d’incendier
les rideaux. Jean pouvait dormir tout à son aise, et c’est ce qu’il fit. Il ne
se réveilla qu’après le lever du soleil, quand les petits oiseaux chantèrent
autour de lui :
« Bonjour, bonjour ! Tu n’es donc pas encore levé ? »
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