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【法语故事】Le Compagnon de voyage (7)

时间:2020-11-27来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:Toutcoup un son bizarre se fit entendre au-dessus deux ; ils levrent la tte : un grandcygne blanc fendait lair ; il tait
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Tout à coup un son bizarre se fit entendre au-dessus d’eux ; ils levèrent la tête : un grand
cygne blanc fendait l’air ; il était merveilleux, et chantait comme jamais ils
n’avaient entendu chanter d’oiseau. Mais sa voix s’affaiblissait de plus en
plus, il inclina sa tête et tomba lentement à leurs pieds. Il était mort.
« Ces deux ailes si blanches, si grandes, valent de l’argent, dit le
compagnon de voyage, je vais les emporter. Tu vois que j’ai bien fait de
demander le sabre. »
D’un coup il coupa les ailes du cygne mort, et les emporta.
Les voyageurs firent bien des lieues au-dessus des nuages, jusqu’au
moment où ils aperçurent une grande ville avec cent tours qui brillaient
au soleil comme de l’argent. Au milieu de la ville s’élevait un château de
marbre, couvert d’or rouge ; là demeurait le roi.
Jean et son compagnon de voyage ne voulurent pas entrer immédiatement
dans la ville ; ils s’arrêtèrent dans une auberge pour faire leur toilette, car ils
voulaient être beaux pour passer dans les rues. L’hôte leur raconta que le roi
était un brave homme, n’ayant jamais fait à personne ni bien ni mal, mais
sa fille… « Dieu nous en garde ! C’est une bien méchante princesse. Elle a
de la beauté, on ne peut plus ; mais à quoi cela sert-il ? C’est une affreuse
sorcière qui a causé la mort d’une foule de beaux princes. »
Cette princesse avait permis à tous de demander sa main, au prince
comme au mendiant, n’importe ; mais il fallait deviner trois énigmes qu’elle
proposait. Celui qui pourrait deviner, épousait la princesse et, après la mort
de son père, montait sur le trône. Quant à ceux qui ne devinaient pas, elle les
faisait pendre ou décapiter : tant la belle princesse était méchante ! Son père,
le vieux roi, en était bien affligé ; mais il ne put le lui défendre, car il avait
déclaré une fois pour toutes qu’il ne se mêlerait pas du choix d’un gendre : sa
fille était tout à fait libre à cet égard. Chaque fois qu’un prince avait essayé
de deviner les énigmes pour épouser la princesse, il n’avait pu en venir à
bout, et il avait été pendu ou décapité. Du reste on l’avait prévenu, pourquoi
s’était-il entêté ? Le vieux roi était tellement affecté de cette conduite, que
lui et ses soldats passaient tous les ans une journée à genoux, faisant des
prières pour que la princesse devînt bonne. Mais rien n’y faisait. Les vieilles
femmes qui buvaient de l’eau-de-vie teignirent en noir leur breuvage pour
manifester leur chagrin. Que pouvaient-elles faire de plus ?
« La vilaine princesse ! dit Jean, elle mériterait d’être fouettée, cela lui
ferait du bien. Si j’étais le vieux roi, comme je lui en ferais voir ! »
Au même instant les deux compagnons entendirent le peuple crier
hourra ! C’était la princesse qui passait ; elle était en effet si belle que tout
le monde, en la voyant, oubliait sa méchanceté. C’est pourquoi l’on criait
hourra ! 
 
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