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【法语故事】La Petite Sirène 美人鱼(14)

时间:2020-11-30来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:Aprs le chant, les esclaves excutrent une danse gracieuse au son dunemusique charmante. Mais lorsque la petite sirne se
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 Après le chant, les esclaves exécutèrent une danse gracieuse au son d’une
musique charmante. Mais lorsque la petite sirène se mit à danser, élevant
ses bras blancs et se tenant sur la pointe des pieds, sans toucher presque
le plancher, tandis que ses yeux parlaient au cœur mieux que le chant des
esclaves, tous furent ravis en extase ; le prince s’écria qu’elle ne le quitterait
jamais, et lui permit de dormir à sa porte sur un coussin de velours. Tout le
monde ignorait les souffrances qu’elle avait endurées en dansant.
Le lendemain, le prince lui donna un costume d’amazone pour qu’elle
le suivit à cheval. Ils traversèrent ainsi les forêts parfumées et gravirent les
hautes montagnes ; la princesse, tout en riant, sentait saigner ses pieds.
La nuit, lorsque les autres dormaient, elle descendit secrètement l’escalier
de marbre et se rendit à la côte pour rafraîchir ses pieds brûlants dans l’eau
froide de la mer, et le souvenir de sa patrie revint à son esprit.
Une nuit, elle aperçut ses sœurs se tenant par la main ; elles chantaient
si tristement en nageant, que la petite sirène ne put s’empêcher de leur faire
signe. L’ayant reconnue, elles lui racontèrent combien elle leur avait causé
de chagrin. Toutes les nuits elles revinrent, et une fois elles amenèrent aussi
la vieille grand-mère, qui depuis nombre d’années n’avait pas mis la tête
hors de l’eau, et le roi de la mer avec sa couronne de corail. Tous les deux
étendirent leurs mains vers leur fille ; mais ils n’osèrent pas, comme ses
sœurs, s’approcher de la côte.
Tous les jours le prince l’aimait de plus en plus, mais il l’aimait comme
on aime une enfant bonne et gentille, sans avoir l’idée d’en faire sa femme.
Cependant, pour qu’elle eût une âme immortelle et qu’elle ne devint pas un
jour un peu d’écume, il fallait que le prince épousât la sirène.
« Ne m’aimes-tu pas mieux que toutes les autres ? voilà ce que semblaient
dire les yeux de la pauvre petite lorsque, la prenant dans ses bras, il déposait
un baiser sur son beau front.
– Certainement, répondit le prince, car tu as meilleur cœur que toutes les
autres ; tu m’es plus dévouée, et tu ressembles à une jeune fille que j’ai vue
un jour, mais que sans doute je ne reverrai jamais. Me trouvant sur un navire,
qui fit naufrage je fus poussé à terre par les vagues, près d’un couvent habité
par plusieurs jeunes filles. La plus jeune d’entre elles me trouva sur la côte
et me sauva la vie, mais je ne la vis que deux fois. Jamais, dans le monde, je
ne pourrai aimer une autre qu’elle ; eh bien ! tu lui ressembles, quelquefois
même tu remplaces son image dans mon âme.
– Hélas ! pensa la petite sirène, il ignore que c’est moi qui l’ai porté
à travers les flots jusqu’au couvent pour le sauver. Il en aime une autre !
Cependant cette jeune fille est enfermée dans un couvent, elle ne sort jamais ;
peut-être l’oubliera-t-il pour moi, pour moi qui l’aimerai et lui serai dévouée
toute ma vie. »
 
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