La femme est un oiseau qu'on ne tient que par le bout de l'aile.
La glose, qu'on joint quelquefois au texte comme partie intégrante, ajoute que cet oiseau s'envole au premier instant et ne laisse qu'une plume dans la main de celui qui croyait le garder. C'est-à-dire, sans figure, que la femme est un être excessivement volage, qu'elle ne donne jamais sur elle de prise assurée et qu'elle ne peut être retenue dans aucun lien d'amour. Je n'ose dire qu'il en soit ainsi, quoique l'inconstance paraisse démontrée par une myriade d'exemples dont je n'ai pu trouver la vérité contestée dans aucune des apologies du beau sexe: mais je m'abstiendrai de dire le contraire tant que je verrai des ailes à l'oiseau.