【法国文学】卡门Carmen --Prosper Mérimée III (14)
– Au quartier ? dit-elle d’un air de mépris ; tu es donc un nègre, pour te
laisser mener à la baguette ? Tu es un vrai canari, d’habit et de caractère. Va,
tu as un cœur de poulet. Je restai, résigné d’avance à la salle de police. Le
matin, ce fut elle qui parla la première de nous séparer. – Écoute, Joseito,
dit-elle ; t’ai-je payé ? D’après notre loi, je ne te devais rien, puisque tu es
un payllo ; mais tu es un joli garçon, et tu m’as plu. Nous sommes quittes.
Bonjour.
– Je lui demandai quand je la reverrais.
– Quand tu seras moins niais, répondit-elle en riant. Puis, d’un ton plus
sérieux : Sais-tu, mon fils, que je crois que je t’aime un peu ? Mais cela ne
peut durer. Chien et loup ne font pas longtemps bon ménage. Peut-être que,
si tu prenais la loi d’Égypte, j’aimerais à devenir ta romi. Mais ce sont des
bêtises ; cela ne se peut pas. Bah ! mon garçon, crois-moi, tu en es quitte à
bon compte. Tu as rencontré le diable, oui, le diable ; il n’est pas toujours
noir, et il ne t’a pas tordu le cou. Je suis habillée de laine, mais je ne suis pas
mouton. Va mettre un cierge devant ta Majari ; elle l’a bien gagné. Allons,
adieu encore une fois. Ne pense plus à Carmencita, ou elle te ferait épouser
une veuve à jambes de bois.
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