【法国文学】卡门Carmen --Prosper Mérimée III (27)
– Et moi, lui dis-je, si tu fais encore les affaires d’Égypte de cette
manière-là, je ferai si bien que tu ne recommenceras plus.
– Ah ! oui-dà ! Es-tu mon rom, pour me commander ? Le Borgne le trouve
bon, qu’as-tu à y voir ? Ne devrais-tu pas être bien content d’être le seul qui
se puisse dire mon minchorrò ?
– Qu’est-ce qu’il dit ? demanda l’Anglais.
– Il dit qu’il a soif et qu’il boirait bien un coup, répondit Carmen. Et elle
se renversa sur un canapé en éclatant de rire à sa traduction.
Monsieur, quand cette fille-là riait, il n’y avait pas moyen de parler raison.
Tout le monde riait avec elle. Ce grand Anglais se mit à rire aussi, comme
un imbécile qu’il était, et ordonna qu’on m’apportât à boire. Pendant que
je buvais : Vois-tu cette bague qu’il a au doigt ? dit-elle ; si tu veux, je te
la donnerai.
Moi je répondis : – Je donnerais un doigt pour tenir ton milord dans la
montagne, chacun un maquila au poing.
L’Anglais retint ce mot, et demanda : – Maquila, qu’est-ce que cela veut
dire ?
– Maquila, dit Carmen riant toujours, c’est une orange. N’est-ce pas un
bien drôle de mot pour une orange ? Il dit qu’il voudrait vous faire manger
du maquila.
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