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法语初级阅读:LE PETIT VOLEUR.-5

时间:2024-05-28来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:Ma tante, j'ai tellement l'habitude de prendre ici tout ce qu'il me plat, que je n'ai pas rflchice que je faisais.Mais v
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—Ma tante, j'ai tellement l'habitude de prendre ici tout ce qu'il me plaît, que je n'ai pas réfléchi à ce que je faisais.
 
—Mais vois donc, malheureux, où cela peut te conduire!
 
—Ma tante, j'ai bien réfléchi cette nuit, allez! j'ai repassé toute ma vie, et je suis accablé de honte. Je vous jure devant Dieu que je ne prendrai plus jamais rien; vous pouvez le dire à mon pauvre père. Priez-le, ma tante, de me rendre sa tendresse: comment pourrais-je vivre sans l'affection de vous tous!»
 
Tante Monique, trouvant un air de grande sincérité à son neveu, alla consoler M. Longuet, disant qu'elle répondait de Jules. Le père lui rendit la liberté.
 
Le lendemain, le jeune homme se présenta dans l'étude de l'avoué où il travaillait depuis quelques mois. A son entrée, tous les clercs se levèrent; et, passant dans le cabinet du patron, ils lui dirent que si Jules restait dans l'étude, ils en sortiraient tous. Jules fut obligé de s'en aller. Il rentra chez lui dans un grand désespoir.
 
«Mon fils, lui dit son père, tu as mérité cet affront; c'est ta punition qui commence.
 
—Et la nôtre aussi! ajouta tante Monique; c'est notre indulgence qui l'a perdu.»
 
Jules resta au lit, malade, pendant quelques jours. Quand il fut un peu mieux, il alla se promener dans la campagne; étant surpris par la pluie, il entra, pour se mettre à l'abri, dans un café du faubourg et demanda un verre de vin, car il grelottait bien fort. En entendant sa voix, quelques jeunes gens qui jouaient au billard se retournèrent; ils parlèrent aux autres personnes qui étaient dans le café, et en un instant la salle fut vide.
 
Le pauvre garçon, après avoir payé le vin dans lequel il avait à peine trempé ses lèvres, rentra chez lui et fut encore obligé de se mettre au lit.
 
Au bout d'un mois sa santé sembla se remettre un peu; et son père le plaça chez un notaire des environs. Jules, qui était travailleur et intelligent, s'y distingua bien vite, et le notaire était fort content de lui.
 
Il y avait à peine trois mois que Jules était dans cette étude, quand on vola la montre d'argent du premier clerc. Cela fît grand bruit dans la petite ville. On en parlait au café un jour de marché; un voisin de M. Longuet, se trouvant là par hasard, dit qu'il n'était pas étonnant que le maître clerc eût perdu sa montre puisque Jules Longuet demeurait avec lui. Alors il raconta l'histoire du malheureux garçon, augmentée de toutes les exagérations de la médisance. Tous ces propos étant parvenus aux oreilles du notaire, il remercia Jules, qui revint désespéré chez son père.
 
«Mon enfant, lui dit celui-ci, jure-moi que tu n'as pas pris cette montre!
 
—Mon père, je ne l'ai pas prise, je vous le jure!» Et Jules disait la vérité: car, quelques jours après, M. Longuet reçut une lettre d'excuse du notaire, racontant que la montre avait été trouvée dans les hardes de la servante.
 
«Que faire maintenant? dit la mère tout en larmes.
 
—Il faut garder Jules avec nous, répondit tante Monique; nous l'aiderons à supporter sa punition, car nous sommes bien un peu coupables de ses fautes.»
 
Jules renonça à la carrière qu'il avait en perspective pour travailler avec son père. Longtemps on le regarda avec prévention; et ce ne fut qu'après plusieurs années de travail assidu et de conduite exemplaire qu'il parvint à faire oublier les fautes de sa première jeunesse. 
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