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法语初级阅读:LA PETITE PARESSEUSE.-1

时间:2024-05-28来源:互联网 进入法语论坛
核心提示:M. Piquet, honnte cordonnier qui avait une boutique bien achalande, tait pre de quatre enfants.Eugnie, l'ane, ge de douz
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M. Piquet, honnête cordonnier qui avait une boutique bien achalandée, était père de quatre enfants.
 
Eugénie, l'aînée, âgée de douze ans, était extrêmement paresseuse. Sa mère lui confiait souvent la garde de ses petits frères, pendant qu'elle-même surveillait les ouvrières qui bordaient les souliers et piquaient les bottines; mais Eugénie, au lieu de s'occuper des enfants, se mettait à la fenêtre ou bien s'asseyait sur sa petite chaise; et comme il était fort ennuyeux de ne rien faire, la petite fille s'assoupissait ordinairement. Pourtant elle dormait bien toutes les nuits, et le matin sa mère avait mille peines à l'éveiller. Si on la chargeait de surveiller le pot-au-feu ou bien la casserole où cuisait le dîner de sa famille, elle n'y faisait aucune attention. Le pot bouillait trop fort et le bouillon se perdait, ou bien le ragoût brûlait.
 
Le père de cette petite fille la grondait souvent à cause de sa paresse, et même il la battait quelquefois; mais rien n'y faisait. Cette enfant était toujours sale et mal tenue, malgré les recommandations de sa mère. Comme elle était d'âge à s'habiller seule, Mme Piquet, qui avait beaucoup d'occupations, se contentait de lui recommander la propreté, sans s'assurer par elle-même si elle était obéie. La petite paresseuse, au lieu de se peigner chaque matin, renfermait ses cheveux dans son serre-tête. Un jour que sa mère avait le temps de la coiffer, elle lui trouva les cheveux si mêlés qu'elle ne put y faire entrer le peigne et qu'elle fut obligée de les couper, au grand regret d'Eugénie qui y tenait beaucoup.
 
M. Piquet étant allé en ville prendre mesure de souliers, sa femme resta avec les ouvrières pour leur distribuer l'ouvrage. Elle recommanda à Eugénie de ne pas quitter le plus jeune de ses frères, qui avait la rougeole.
 
«Tu entends bien, ma fille? il ne faut pas laisser ton frère seul un instant; car s'il sort seulement les bras de son lit, il peut en mourir.
 
—Soyez tranquille, maman, j'en aurai bien soin.
 
—Eugénie, je me défie de ta paresse: songe qu'il y va de la vie de ton frère!»
 
Pendant la première demi-heure, Eugénie resta près du lit, ramenant soigneusement les couvertures sur l'enfant qui, dans le transport de la fièvre, cherchait sans cesse à les écarter. Mais tant de surveillance lassa bientôt la paresseuse. Elle voulut s'asseoir et recommanda au petit de se tenir tranquille. Comme elle s'ennuyait, elle se mit à la fenêtre pour voir les passants. Au bout de quelque temps elle bâilla, puis finit par s'assoupir comme d'habitude. Elle fut réveillée par les cris du petit malade qui demandait sa mère. Elle se leva et courut au lit de l'enfant, craignant d'être grondée; mais le lit était vide! Eugénie commença à comprendre combien elle avait eu tort de quitter son frère et se mit à sa recherche; elle trouva le pauvre petit assis sur l'escalier, où il continuait d'appeler sa mère. 
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